STÉPHANIE DO

J’ai voté pour le projet de loi de différenciation, décentralisation, déconcentration et portant diverses mesures de simplification de l’action publique locale


Mardi 4 janvier 2022, nous avons adopté, en première lecture, le projet de loi relatif à la différenciation, la décentralisation, la déconcentration et portant diverses mesures de simplification de l’action publique locale (dit « 3Ds »). Avec ce texte, nous mettons en œuvre une nouvelle donne territoriale, celle de la confiance aux territoires, de l’efficacité de l’action publique et de la stabilité institutionnelle.

« Au cours de notre mandat de député, nous échangeons quotidiennement avec les élus et les acteurs locaux de nos circonscriptions respectives. Leurs attentes sont claires : simplifier et renforcer l’action publique de proximité, prendre en compte les particularités locales, assouplir l’organisation territoriale des politiques publiques. C’est un mouvement que nous avons engagé dès 2017, notamment avec la loi Engagement et proximité. Nous le poursuivons aujourd’hui avec ce texte. », a déclaré Christophe CASTANER, président du groupe LaREM.

La philosophie « 3Ds » forme l’architecture du projet de loi :

- Différenciation pour assouplir l’exercice des compétences sans porter atteinte au respect du principe d’égalité ;

- Décentralisation pour accroitre ou conforter le champ d’intervention des collectivités dans les domaines de la mobilité, du logement, de l'insertion, de la transition écologique ou de la santé ;

- Déconcentration, pour rapprocher l'État du terrain, dans une logique d'accompagnement auprès des élus ;

- Simplification, pour réduire le poids des normes qui pèse sur le quotidien des citoyens et des élus.

Autour de ces quatre axes, nous apportons des réponses concrètes à des besoins formulés par les élus locaux :

- adapter la norme aux réalités des territoires, en facilitant les expérimentations, les dérogations et les possibilités d’extension du pouvoir réglementaire local ;

- améliorer la gouvernance du système de santé sur les territoires en renforçant le poids des élus locaux et des parlementaires au sein des agences régionales de santé (ARS) ;

- protéger les élus dans l’exercice de leur mandat, en sécurisant les modalités des éventuels conflits d’intérêts auxquels ils peuvent être confrontés.

Et nous mettons en œuvre des réformes structurelles, attendues de longue date :

- pérennisation de la loi SRU imposant des quotas de logements sociaux à un certain nombre de communes – qui allait prendre fin en 2025 ;

- transfert de 10.000 kilomètres de routes nationales aux départements et aux régions volontaires ;

- réforme de l’architecture de gouvernance et de la répartition des compétences au sein de la métropole d’Aix-Marseille-Provence ;

expérimentation de la recentralisation du financement du RSA, qui bénéficiera au département de la Seine-Saint-Denis ainsi qu'aux départements volontaires.

 


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