STÉPHANIE DO

Adoption de la loi de programmation militaire


Hier soir, j'ai voté la loi de programmation militaire : des moyens inédits pour nos ambitions en matière de défense

En 2018, nous adoptions la loi de programmation militaire qui s’étend de 2019 à 2025. Le montant voté est exceptionnel : 295 milliards d’euros sur sept ans. En 2017, le montant annuel était de 32 milliards d’euros ; en 2022 il devrait être supérieur à 40 milliards.

Non seulement, notre budget augmente, mais en plus, nos engagements ont été tenus et les lois de finances initiales sont respectées en exécution budgétaire. Nos militaires ont vu leurs conditions de vie s’améliorer et de nouveaux équipements sont venus renforcer leurs rangs.

Les conséquences économiques et financières de la crise sanitaire, ont significativement bouleversé le contexte dans lequel l’actualisation initiale de la programmation militaire devait s’inscrire. En contrepartie, le Premier ministre a voulu que l'effort entrepris soit débattu par la représentation nationale et que le Parlement puisse délibérer, lui-même, de la mise en œuvre de la programmation militaire et des inflexions éventuelles à donner à l’actualisation.

Ainsi, pour la période 2023 – 2025, nous prévoyons de renforcer à nouveau la LPM. Environ 1 milliard d’euros sur la période sont réalloués pour répondre aux priorités stratégiques mises en évidence par la pandémie et l’évolution du contexte géostratégique. Ce renforcement s’articule autour de trois axes :

- mieux détecter et contrer, en renforçant les services de renseignements notamment dans le champ du cyber et du numérique ;

- mieux se protéger, en se focalisant sur les risques nucléaires, chimiques, la santé et la lutte anti-drones ;

- mieux se préparer, en renforçant l’entraînement et la préparation opérationnelle avec plus de moyens, qu’ils soient matériels ou immatériels.

Malgré cette revalorisation et un soutien répété pour l’armée dans leurs prises de parole, l’opposition de droite s’est abstenue à l’Assemblée Nationale et la droite sénatoriale a refusé de renouveler sa confiance. Au Parlement, la droite est incapable de prendre ses responsabilités et de mettre actes en conformité avec ses déclarations d’intentions.


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