STÉPHANIE DO

: Auprès de l’Association chelloise d’écoute d’aide aux femmes (ACEAF)


Ce soir, je me suis rendue à l’événement organisé par l’association chelloise d’écoute d’aide aux femmes (ACEAF) dans le cadre de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, à l’invitation de Madame Noëlle VAN DEN BERGHE.

C’est avec honneur et joie de retrouver les membres de l’association ACEAF après notre matinée passée ensemble à Noisiel samedi dernier sur la thématique la lutte contre les violences faites aux femmes.

Un programme riche avec des intervenants professionnels, des témoignages marquants, du spectacle et la participation d’autres associations du territoire ! Cet esprit de solidarité et d’entraide entre associations œuvrant sur la même thématique est remarquable.

Je suis très heureuse pour les habitantes de notre territoire d’avoir des associations gérées par des femmes battantes, dynamiques, chaleureuses et volontaires pour venir en aide des victimes !

Le Gouvernement s’engage : depuis quatre ans, le Gouvernement est mobilisé sur tous les fronts, avec l’ensemble des acteurs qui œuvrent au quotidien sur le terrain, pour protéger les femmes partout sur le territoire. Cet engagement sans précédent s’est matérialisé notamment par la tenue du Grenelle des violences conjugales lancé le 3 septembre 2019 et le vote de quatre lois. Parmi les dispositions mises en place pour protéger les victimes de violences figurent notamment :

-La création de centres de prise en charge des auteurs de violences pour mieux lutter contre la récidive et prévenir les violences ;

-La mise en place d'un bracelet anti-rapprochement destiné à assurer le contrôle à distance des conjoints ou ex-conjoints violents ;

-La création du délit d'outrage sexiste par la loi 3 août 2018, verbalisant pour la première fois au monde le harcèlement de rue ;

-La création de nouvelles solutions d’hébergement d’urgence pour mettre à l’abris les femmes victimes de violences et leurs enfants.

Les ordonnances de protection : L’ordonnance consiste à assurer l’effectivité de la protection des personnes particulièrement vulnérables et en grave danger, victimes de violences conjugales. La loi du 28 décembre 2019 a renforcé les moyens de lutte contre ces violences en accélérant la procédure la délivrance des ordonnances de protection par les magistrats. En 2020, 5 983 ordonnances de protection ont été demandées soit une progression de 36% par rapport à 2017, signe de la mobilisation de l’ensemble des acteurs du monde judiciaire et de la meilleure connaissance de ce dispositif.

L’engagement redoublé du Gouvernement durant la crise sanitaire :

compte tenu de la crise sanitaire et du confinement qui constitue un facteur aggravant d’exposition aux violences pour les femmes, des mesures supplémentaires ont été adoptées au printemps et reconduites cet automne. Cette mobilisation s’est notamment traduite par :

-un soutien financier supplémentaire aux associations spécialisées dans l’accompagnement des victimes et des droits des femmes ;

-le financement de nuitées d’hébergement pour protéger les victimes de violences ;

-la pérennisation du dispositif « alerte pharmacie » qui permet de se signaler en pharmacie. Si la victime le souhaite, l’officine peut lui communiquer des numéros d’écoute ou directement appeler les forces de l’ordre pour intervention ;

-la création de points d’accueil et d’information dans les grandes surfaces ;

-la mise en place d’un partenariat avec Uber pour la mise à disposition de 2 000 courses gratuites via la FNSF pour les femmes victimes.

Si vous êtes victimes de violences sexistes et sexuelles, ou si vous êtes témoins de ces violences, l’État vous protège :

-En cas de danger immédiat, composez le 17 ou utilisez le 114 par SMS.

-La plateforme de signalement en ligne arretonslesviolences.gouv.fr permet aux victimes et aux témoins d’échanger en direct et de manière anonyme avec des policiers et des gendarmes spécialement formés et accompagnés de psychologues, 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24. Les victimes peuvent être accompagnées vers le dépôt d’une plainte ou, dans l’hypothèse où elles n’y seraient pas prêtes, orientées vers les partenaires du ministère de l’Intérieur pour faciliter leur prise en charge. Le site recense également les numéros d'urgence, les numéros d'écoute, les associations nationales et les associations locales d'aide aux victimes : arretonslesviolences.gouv.fr/besoin-d-aide.

Renforcement des dispositifs d’accueil d’urgence partout en France.

Des associations et des applications qui vous aident et vous écoutent, parmi lesquelles :

-Un numéro gratuit et anonyme, le 39 19 (tous les jours de 9h à 21h),

-L’application « Mémo de vie » coffre-fort numérique pour y consigner faits et preuves : memo-de-vie.org

-Une application de soutien entre femmes : app-elles.fr

-Un tchat gratuit : commentonsaime.fr


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