STÉPHANIE DO

Indemnité inflation : 100 euros accordée aux Français gagnant moins de 2000 euros nets par mois


Indemnité inflation de 100 euros : une aide efficace et indispensable face à la hausse générale des prix

Nous faisons face, aujourd’hui, à une forte augmentation des prix du carburant qui fait suite à une très forte augmentation des prix de l’énergie en général.

Cette envolée des prix, nous y avons répondu très vite, s’agissant du gaz, avec le bouclier tarifaire qui s’applique à compter de ce mois. S’agissant de l’électricité, avec des augmentations annoncées en février de plus de 12 % sur la facture des ménages, nous l’avons aussi anticipée, en prenant déjà les dispositions pour la plafonner à 4 % maximum. Il convient de rappeler qu’en 2020, le prix du kilowattheure était, en France, inférieur de 12% à la moyenne européenne et de 60% à l’Allemagne.

À cette hausse des prix de l’énergie s’ajoute depuis quelques semaines, une hausse des prix de l’essence et, plus généralement, une hausse générale des prix. En moyenne, un Français roule 14 000 km par an, avec une augmentation de 9 centimes du prix du litre, cela représente un surcoût de 80 euros par an.

Cette hausse dépend de l’évolution des cours mondiaux. Mais le problème de cette hausse, c’est donc qu’elle s’ajoute à d’autres hausses, à la fois dans le domaine de l’énergie mais aussi plus largement, dans d’autres secteurs comme celui de l’alimentation. L’économie rebondit fortement en France et ailleurs, et cela crée des tensions, des pénuries, et donc des augmentations de prix.

Nous aurions pu répondre par une mesure de baisse provisoire de la fiscalité sur les carburants. Nous avons écarté cette option – non pas d’abord parce qu’elle coûte très cher – mais surtout pour deux raisons principales :

- la première est que si nous baissions la fiscalité sur les carburants, rien ne dit que les automobilistes en auraient directement tiré le bénéfice. Car les prix du carburant sont libres – c’est la grande différence avec le prix de l’électricité ou du gaz - et ils évoluent au fil de l’évolution des cours mondiaux, mais aussi de la politique de prix et de marge des distributeurs ;

- la seconde raison est que la hausse des prix est bien plus large que celle des carburants, et nécessite une mesure globale qui ne saurait être ciblée sur les seules personnes qui utilisent leur voiture.

Nous avons donc décidé que l’État apporterait un soutien financier exceptionnel au pouvoir d’achat des ménages pour passer ce cap : l’indemnité inflation.

Ce soutien représentera un forfait de 100 euros. Il concernera environ 38 millions de nos concitoyens qui gagnent chacun moins de 2000 euros nets par mois (par personne).

Cela concernera dans le détail :

d’abord, ceux qui travaillent : ce seuil de 2000 euros (1,6 SMIC) permet d’inclure la moitié des salariés (y compris, bien sûr, les agents publics) et des travailleurs indépendants mais aussi les personnes à la recherche d’un emploi ;

ensuite 13 millions de retraités (70 % des retraités) dont le niveau de pension les situe un peu en dessous de 2000 euros nets (exactement 1943 € qui est par ailleurs le seuil de la CSG à taux réduit) ;

enfin, les personnes en situation de précarité qui bénéficient par exemple du RSA ou de l’AAH.

Pour que cela marche, il faut que les choses se fassent de manière simple et rapide :

ce sera très simple parce que les bénéficiaires n’auront pas de démarche à faire, l’aide leur sera versée directement : par leur employeur pour les salariés, par l’Urssaf pour les indépendants, par leur caisse de retraite pour les retraités, par Pôle emploi pour les demandeurs d’emploi ;

ce sera rapide au sens où nous visons un versement pour les salariés en décembre et pour les autres en janvier (pour les retraités, en février) ;

on ne demandera pas de fournir une carte grise : d’abord parce que nous allons au-delà du sujet carburant et que c’est inutile car 84 % des ménages ont une voiture et donc subissent la hausse des carburants.

Si nous passons par les employeurs pour les salariés, c’est pour que cela soit plus simple et rapide. Mais cette aide sera évidemment intégralement prise en charge par le budget de l’État, ce qui représentera une dépense de 3,8 Mds d’euros. Elle sera répercutée sur les budgets 2021 et 2022 et finançable grâce à une reprise économique qui est meilleure que prévue, qui accroît nos recettes et minore nos dépenses, et nous permettra ainsi de tenir malgré ces mesures notre trajectoire de redressement des finances publiques.

Depuis le début du quinquennat, notre combat pour le pouvoir d’achat des Français est un engagement de chaque instant :

- lorsque nous avons supprimé la taxe d’habitation pour 80% des Français, nous avons combattu pour le pouvoir d’achat ;

- lorsque nous avons augmenté la prime d’activité de 90 euros pour plusieurs millions de travailleurs modestes, nous avons combattu pour le pouvoir d’achat ;

- lorsque nous avons baissé l’impôt sur le revenu de 5 milliards d’euros pour 17 millions de personnes, sur les tranches les plus basses, nous avons combattu pour le pouvoir d’achat ;

- lorsque nous avons revalorisé de 100 euros par mois le minimum vieillesse et l’allocation adultes handicapés, lorsque nous avons mené des politiques de revalorisation historiques des fonctionnaires avec le Ségur de la santé, c’est un treizième mois pour 1,5 million de soignants ou le Grenelle de l’Éducation, nous avons combattu pour le pouvoir d’achat.


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