Mes questions à Mme Bonneau, VP de la Fédération nationale des producteurs de lait et à M. Brack, directeur, dans le cadre de la Commission d’enquête sur la situation et les pratiques de la grande distribution et ses groupements
En tant que membre de la commission d’enquête sur la situation et les pratiques de la grande distribution et de ses groupements dans leurs relations commerciales avec les fournisseurs, j’ai l’opportunité d’interroger différents acteurs afin d'évaluer l'application de la loi Agriculture et Alimentation (EGalim).
Le 13 mai 2019, notre commission a auditionné Mme Marie-Thérèse Bonneau, vice-présidente de la Fédération nationale des producteurs de lait et M. Vincent Brack, directeur de la Fédération.
Ainsi, j’ai questionné la vice-Présidente, Mme Marie-Thérèse Bonneau, sur la transparence dans les relations commerciales avec les distributeurs. A savoir, est-elle de même niveau pour tous les producteurs laitiers ? Est-ce que tous les distributeurs se comportent-ils de la même manière ?
Réponse : La vice-Présidente rappelle que les syndicats n’ont pas de relations directes avec les distributeurs sur les éléments de la discussion et de la négociation commerciale. Toutefois, les syndicats sont attentifs à la façon dont les contrats sont passés entre les industriels, les coopératives et les distributeurs. Les distributeurs ne se comportent pas tous de la même façon avec tous les industriels. Il y a des contrats « préférentiels », qui peuvent s’avérer être au détriment d’autres contrats. Il y a donc de l’insécurité en matière de discussions contractuelles. Globalement il n’a pas de distributeurs qui soient plus enclins que d’autres à faire preuve d’une plus grande transparence sauf ceux qui identifient de façon importante le fait d’avoir des contrats tripartites. Ces contrats intègrent l’ensemble de la chaine de valeur et affichent de façon instantanée la valeur du prix du lait qui sera attribué au producteur. Certains distributeurs travaillent sur cette partie plus vertueuse.
Retrouvez l’intégralité des auditions sur le site de l’Assemblée nationale à la rubrique « vidéos à la demande ».