STÉPHANIE DO

Questions au Gouvernement du mardi 9 mars : un investissement historique de 19 milliards d’euros pour consolider notre système de santé


Depuis un an, les professionnels de santé sont les héros de la crise sanitaire. Ils n’ont jamais baissé les bras et, grâce à eux, nous tenons bon.

Après des décennies, la santé a été considérée comme une variable d’ajustement budgétaire, il était temps de rendre aux soignants les moyens de leur engagement.

C’est pourquoi nous avons lancé le Ségur de la santé, qui a déjà permis des revalorisations massives des salaires des soignants, le lancement d’embauches importantes à l’hôpital public et la revalorisation de l’attractivité de ces professions.

Aujourd’hui, il est temps de franchir une deuxième étape pour la refonte de notre hôpital et de nos EHPAD, leur donner tous les équipements adaptés et les préparer aux défis de l’avenir.

A ce titre, le Premier ministre s’est rendu à Cours-Cosne-sur-Loire, accompagné du ministre des Solidarités et de la Santé, afin d’annoncer un investissement historique de 19 milliards d’euros pour notre système de santé.

Phase 2 du Ségur de la santé, ce plan d’investissement est ambitieux par son ampleur mais aussi par son périmètre, car il investit tant dans les établissements de santé que dans le secteur médico-social.

Ce plan se fonde sur l’investissement et le désendettement des structures et se décline en quatre volets :

- 9 milliards d’euros pour financer directement de nouveaux investissements dans les établissements de santé et en ville ;

- 6,5 milliards d’euros pour alléger la dette des établissements de santé et restaurer leur capacité financière ;

- 1,5 milliard d’euros pour rénover les EHPAD et y créer des places ;

- 2 milliards d’euros pour accélérer la transition numérique de la santé qui permettra à nos concitoyens de bénéficier de nouveaux services et de toucher plus largement les Français.

Ces investissements se feront pour les territoires et en lien avec eux. Une méthode nouvelle a donc été mise en place avec :

- une déconcentration de la gestion des investissements confiée aux ARS ;

- un accompagnement des projets par les professionnels de santé ;

- une approche globale des enjeux de santé locaux afin de traiter l’ensemble des problématiques de l’offre de soins, qu’elles soient sanitaires, médico-sociales, publiques ou privées ;

- une transparence assurée par le Comité national de l’investissement en santé qui permettra le partage de nos priorités dans les différents projets.

Lors de son déplacement à Cours-Cosne-sur-Loire, le Premier Ministre a également annoncé la création du troisième pilier du Ségur de la santé qui portera sur la souveraineté sanitaire. Les mesures prises à cet égard nous permettront de renforcer notre indépendance en terme de production de médicaments, de vaccins et de dispositifs médicaux.

Jean castex

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