STÉPHANIE DO

Bidonvilles à Champs-sur-Marne : retour sur mon intervention auprès du Premier Ministre.


Depuis 2011, la commune de Champs-sur-Marne a vu se constituer près d’une dizaine de bidonvilles sur son territoire. Face à cette situation particulièrement préoccupante, à la fois pour les personnes qui y vivent et pour le reste de la population locale, la commune s’est engagée à construire cinq unités de vie pour sortir cinq familles de ces bidonvilles. Ces logements ont vocation à permettre que ces familles soient accompagnées en vue de l’acquisition d’un logement durable. La réalisation de ces locaux a nécessité le consentement et l’intervention de différentes instances, notamment celles de la Préfecture de Seine-et-Marne et de la Sous-préfecture de Torcy. Epamarne, l’établissement d’aménagement de la communauté d’agglomération Paris-Vallée de la Marne, a été en charge de mettre le site à la disposition de la commune de Champs.

Par suite, la commune a sollicité une aide financière auprès de l’Etat, la Dotation de Soutien à l’Investissement Local (DSIL). Le dossier de la ville de Champs-sur-Marne concerne une demande de financement du projet à hauteur de 257 508 euros sur les 404 000 euros que nécessite la construction. Déposé à la fin de l’année 2017, ce dossier répondait à tous les critères d’éligibilité pour obtenir cette dotation. Cependant, de nouveaux critères ont été établis après réception du dossier, de telle sorte qu’ils n’incluaient plus le traitement de dossiers relatifs à l’habitat d’urgence. Le dossier de demande de financement au titre de la DSIL pour la commune de Champs-sur-Marne est ainsi devenu non-éligible selon ces nouveaux critères.

Face à ce revirement de situation, je suis intervenue auprès du Premier Ministre Edouard Philippe, afin que cette demande de financement au titre de la DSIL puisse avoir lieu. Le Gouvernement s’était en effet prononcé en faveur de l’accompagnement des personnes vers des logements stables, afin qu’elles puissent profiter d’une meilleure insertion sociale. Il y a en effet un point sur lequel les élus s’accordent : l’expulsion des habitants ne permet pas de remédier au problème du mal logement. Il est nécessaire que les collectivités bénéficient d’une plus grande marge de manœuvre pour préserver la dignité de ces populations et les accompagner vers l’hébergement durable.

Ces cinq familles sont depuis plusieurs années mieux intégrées socialement : les enfants sont scolarisés, les parents travaillent et s’assurent une stabilité de revenus. Il est fondamental que cette progression se poursuive afin que ces familles jouissent de la meilleure qualité de vie. Je me réjouis par ailleurs qu’en tant qu’élus, nous puissions joindre nos forces afin de mener collectivement ce combat.


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