STÉPHANIE DO

Ma question à Mme Emmanuelle Wargon chargée du logement en commission des affaires économiques


En direct de la Commission aux affaires économiques, j'ai posé la question suivante à Madame Emmanuelle Wargon, ministre déléguée auprès de la ministre de la transition écologique, chargée du logement.

"Madame la ministre,

Le 26 avril 2018, le gouvernement publiait son Plan National de Rénovation Énergétique des Bâtiments. À savoir, la rénovation d’ici à 2025 de 7 à 8 millions de logements considérés comme « passoires énergétiques », ainsi que l’éradication d’1,5 million de logements inefficaces. Pour tenir ces objectifs, une cadence de rénovation de 500 000 logements par an doit être tenue. Or comme le soulignant le Conseil général de l’environnement et du développement durable dans son rapport de 2016 : « Les nouvelles exigences de performance énergétique et les nouveaux équipements mis sur le marché imposent d'assurer la montée en compétence des professionnels ». Ainsi, il apparaît que pour espérer répondre aux exigences de rénovation énergétiques mises en place par le gouvernement il est essentiel de permettre aux professionnels de la rénovation, à savoir les artisans et les PME, d’accéder à des formations professionnelles. Ainsi, quelle est votre stratégie sur cette question ? Plus précisément, comment comptez-vous développer ce besoin de formations professionnelles notamment du monde artisan afin qu’ils puissent répondre aux objectifs de réduction d’énergie gouvernementaux ? Plus particulièrement prévoyez-vous des mesures spécifiques aux cinq corps d’état particulièrement concernés par la mise en œuvre d'équipements performants et par des besoins de formation : chauffagiste, électricien, couvreur, menuisier et charpentier ?"

La réponse de Madame la ministre :

"Pour répondre à Stéphanie Do sur les formations. C’est vraiment un aspect important. Pour que le plan de rénovation énergétique des bâtiments, qui avait été lancé par Nicolas Hulot et Julien Denormandie en 2018, puisse atteindre ses résultats (500 000 rénovations par an), il faut absolument, que l’on ait les professionnels. Il y a deux dimensions :

Une dimension qualification : j’ai beaucoup poussé pour renforcer le label RGE, pour le rendre plus exigeant, et pour systématiser la nécessité que les artisans soient RGE pour toutes les interventions financées directement ou indirectement par l’Etat. Ce qui n’était pas le cas jusqu’à présent. C’est un gage de qualité. Ce veut dire aussi moderniser le label RGE, le travail est quasiment fini. Les derniers décrets ont été pris avec une longue concertation avec les professionnels.

L’autre dimension c’est de trouver des personnes qui veulent bien entrer dans ce secteur professionnel, soit des jeunes soit des demandeurs d’emplois. C’est la mobilisation du Plan Investissement dans les Compétences (PIC) avec l’idée d’avoir une dimension territoriale plus forte qu’aujourd’hui pour avoir un diagnostic territorial sur les besoins. Et ainsi être capable de moduler la formation en fonction des besoins."


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