Ma question en Commission aux affaires économiques dans le cadre de la table ronde sur les défis économiques en Europe
Ce matin en Commission aux affaires économiques, nous avons eu le plaisir de recevoir M. Michel Aglietta, conseiller au Centre d’études prospectives et d’informations internationales (CEPII), M. Michel Didier, président de Rexecode, et M. Jean-Pisani-Ferry, professeur d’économie à Sciences-Po pour une table ronde sur les défis économiques en Europe.
Dans ce cadre, j’ai interrogé les invités sur la trajectoire de spécialisation de l’Union Européenne.
La question :
« La politique commerciale des Etats-Unis remet en cause ses engagements internationaux au sein de l’OMC. La Chine est devenue la première puissance industrielle. Au même moment, la croissance ralentit en Europe plus que partout ailleurs. L’Union Européenne a donc le choix entre se réformer, réinventer sa politique commerciale pour pouvoir peser dans les nouveaux rapports de force. Vers quelle trajectoire de spécialisation l’UE doit-elle se tourner dans le contexte du Brexit pour ne pas se désintégrer ? et avec quels moyens ? Enfin, dans ce contexte, comment comprendre le retard pris dans la ratification de l’accord UE-Vietnam alors qu’il permettrait de rééquilibrer la balance commerciale de notre union avec ce pays et à plus long terme avec les pays de l’ASEAN ? »
La réponse obtenue : « il est obligatoire de refonder une nouvelle architecture européenne avec une ouverture vers de nouvelles coopérations (nouveaux pays). »